- ENGAGEMENT
- MESURE DE L'EMPREINTE
- CALCUL DE L'ÉMISSION C02
- AXES DE PROGRÈS
NOTRE ENGAGEMENT
Afin de lutter efficacement contre le réchauffement climatique et limiter l’augmentation de la température de la planète à 1,5°C en 2050, le GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat) nous donne le cap pour réduire collectivement d’ici 2030 nos émissions de gaz à effet de serre de 43% par rapport à 2019.
C’est donc naturellement que l’UCPA s’est intéressé au sujet en créant des séjours “Bas-carbone” pour agir pour un tourisme plus responsable.
Notre engagement est fort : proposer des séjours avec 2 fois moins de gaz à effet de serre que les vacances d’un français en métropole.
Avec nos voyages bas-carbone, vous êtes déjà en 2030 !
Accessibles en train, ces séjours font le choix de la mobilité douce, d’activités sportives de pleine nature, d’hébergements plus responsables et d’une attention portée à la restauration en privilégiant les circuits courts et les produits locaux.
Aussi, pour réduire ou éviter les émissions de gaz à effet de serre jusqu’à les diviser par au moins 2, nos voyages “Bas-Carbone” sont conçus sur la base d’un référentiel exigeant sur tous les éléments que compose le séjour (choix du transport, activités, hébergement, repas) :
- La présence d’une gare ferroviaire à proximité du départ de l’aventure à moins de 10km pour la majorité des séjours
- Des activités de pleine nature décarbonées : trek et rando pédestre, vélo, croisière voilier, yoga, surf …
- Partout où cela est possible, l’usage de moyens de mobilité douce et décarbonée en limitant au maximum les transferts en minibus et en privilégiant les transports de vos bagages par des moyens décarbonés.
- Le choix d’hébergements type bivouacs, voiliers habitables, gîtes ou refuges à taille humaine, dans des environnements naturels et respectueux de l’environnement.
- Une attention portée à la restauration en privilégiant les circuits courts et les produits locaux pour les pique-niques et les repas.
- Des guides ou chefs de bord prescripteurs de l'écotourisme et qui ont à cœur de transmettre leurs connaissances et modes de vie.
LA MESURE DE L’EMPREINTE CARBONE
Pour nous assurer que les séjours candidat au bas-carbone le sont, nous calculons l'empreinte carbone de chaque voyage.
Les ingrédients pour l'évaluation :
Nécessaires à toute évaluation de l'empreinte carbone, les facteurs d'émission sont le taux d’émission moyen de gaz à effet de serre pour chaque élément du voyage (par exemple les kg d’équivalent CO2 pour 1 km en voiture, en TGV, en TER, etc.).
L’ADEME (l’agence de la transition écologique), a calculé et met à disposition tous ces facteurs d’émission pour la France métropolitaine. Et quand elle ne l’a pas fait (par exemple pour les refuges en montagne), elle fournit une méthode qui permet de les calculer.
Tout évaluer, sinon c'est un peu de la triche !
Nous avons recensé tous les facteurs d’émissions du cycle de vie du séjour :
Mobilité :
- Le transport des vacanciers (avant et après le séjour), dont les derniers kilomètres jusqu’au lieu de rendez-vous en faisant l’hypothèse d’un départ de Paris.
- Les transferts liés aux activités sportives pendant le séjour, incluant le portage des bagages, le ravitaillement et la logistique du matériel sportif s’il y en a.
Hébergement (en dur, en refuge, sous toile, en voilier).
Restauration (un repas UCPA, un repas “fait-maison”, un repas végétarien).
Auquel nous ajoutons, comme pour un “vacancier moyen”, à partir des données ADEME du tourisme en France de 2021 :
- Autres émissions de C02* : achat sur place, activités d’opérateurs de tourisme, infrastructures et matériels sportifs, de loisirs et culture, eau et déchets (dont la construction des infrastructures dédiées).
Je pose 2, je retiens 1 :
Une fois la somme de l’ensemble des émissions faite (nombre de kilomètres en TGV multiplié par le facteur d’émission + nombre de repas multiplié par le facteur d’émission etc.), pour chaque séjour, nous obtenons deux informations complémentaires :
- Un total carbone : quantité de kg de CO2 par personne.
- Une moyenne de carbone par nuit et par personne qui mesure l’intensité avec laquelle nous émettons du carbone.
Nous comparons l’intensité à celle du français moyen : 2 fois moins ou pas ? Est-ce qu’on peut tout de suite améliorer les choses ? Si le séjour ne répond pas aux 2 critères, il n’entre pas dans la gamme “Bas-carbone”.
CALCUL D'ÉMISSION DE C02 : EXEMPLE
Notre séjour “Bas-Carbone” : GR 738 l'intégrale au cœur de Belledonne.
Voici le détail des émissions d’équivalent CO2 par personne par nuit, en cumulant toutes les sources d’émissions pour 14 jours/13 nuits de randonnées inoubliables pour franchir les 127 km de paysages exceptionnels de la Haute traversée de Belledonne :
Mobilité :
- Transport : 0,6 kg d'éq CO2
- Transfert : 0,1 kg d'éq CO2
- Hébergement : 3,8 kg d'éq CO2
Restauration : 4,6 kg d'éq CO2
Autres émissions de CO2 : 1 kg d'éq CO2
Total du séjour par nuit et par personne : 10,1 kg d'éq CO2
Total du séjour pour 14 jours/13 nuits : 130,8 kg d'éq CO2
Et par rapport aux vacances d’un français en métropole ?
L’ADEME nous fournit les données : 42,4 kg d'éq CO2 par nuit et par personne.
Le séjour “GR 738 l'intégrale au cœur de Belledonne” émet 10,1Kg/nuit (soit 130.8kg /13 nuits) de CO2 contre 42.4 kg/nuit (soit 551.2 Kg /séjour) pour un séjour en France : autant vous dire que c’est un beau séjour bas-carbone !
LES AXES DE PROGRÈS
Plusieurs séjours pressentis “Bas-carbone” ont été écartés.
Très souvent, ce sont les transports pendant le séjour qui ont posé problème : une itinérance en étoile, où on se déplace chaque jour vers un spot différent (pour faire de l’escalade par exemple), avec ne serait-ce que 20 km de minibus à moteur thermique ne tient pas la promesse (même en venant en train, même en mangeant 100% de protéines végétales).
Progresser sur les moyens de mobilité douce et décarbonée est un de nos axes prioritaires pour vous offrir encore plus de voyages “Bas-carbone” à l’avenir.
Sur la restauration, nous savons que lorsque les vacanciers cuisinent librement sous les conseils du guide ou du chef de bord, en réduisant la consommation de viande par exemple, cela permet de réduire de façon significative les émissions de CO2 d’un séjour.
Nous allons donc inclure nos guides accompagnateurs et nos prestataires (comme les gîtes ou refuge avec qui nous travaillons) dans notre démarche pour qu’ils soient prescripteurs de l’éco-tourisme, y compris sur l’aspect restauration.
ENGAGEMENT
Afin de lutter efficacement contre le réchauffement climatique et limiter l’augmentation de la température de la planète à 1,5°C en 2050, le GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat) nous donne le cap pour réduire collectivement d’ici 2030 nos émissions de gaz à effet de serre de 43% par rapport à 2019.
C’est donc naturellement que l’UCPA s’est intéressé au sujet en créant des séjours “Bas-carbone” pour agir pour un tourisme plus responsable.
Notre engagement est fort : proposer des séjours avec 2 fois moins de gaz à effet de serre que les vacances d’un français en métropole.
Avec nos voyages bas-carbone, vous êtes déjà en 2030 !
Accessibles en train, ces séjours font le choix de la mobilité douce, d’activités sportives de pleine nature, d’hébergements plus responsables et d’une attention portée à la restauration en privilégiant les circuits courts et les produits locaux.
Aussi, pour réduire ou éviter les émissions de gaz à effet de serre jusqu’à les diviser par au moins 2, nos voyages “Bas-Carbone” sont conçus sur la base d’un référentiel exigeant sur tous les éléments que compose le séjour (choix du transport, activités, hébergement, repas) :
- La présence d’une gare ferroviaire à proximité du départ de l’aventure à moins de 10km pour la majorité des séjours
- Des activités de pleine nature décarbonées : trek et rando pédestre, vélo, croisière voilier, yoga, surf …
- Partout où cela est possible, l’usage de moyens de mobilité douce et décarbonée en limitant au maximum les transferts en minibus et en privilégiant les transports de vos bagages par des moyens décarbonés.
- Le choix d’hébergements type bivouacs, voiliers habitables, gîtes ou refuges à taille humaine, dans des environnements naturels et respectueux de l’environnement.
- Une attention portée à la restauration en privilégiant les circuits courts et les produits locaux pour les pique-niques et les repas.
- Des guides ou chefs de bord prescripteurs de l'écotourisme et qui ont à cœur de transmettre leurs connaissances et modes de vie.
MESURE DE L'EMPREINTE
Pour nous assurer que les séjours candidat au bas-carbone le sont, nous calculons l'empreinte carbone de chaque voyage.
Les ingrédients pour l'évaluation :
Nécessaires à toute évaluation de l'empreinte carbone, les facteurs d'émission sont le taux d’émission moyen de gaz à effet de serre pour chaque élément du voyage (par exemple les kg d’équivalent CO2 pour 1 km en voiture, en TGV, en TER, etc.).
L’ADEME (l’agence de la transition écologique), a calculé et met à disposition tous ces facteurs d’émission pour la France métropolitaine. Et quand elle ne l’a pas fait (par exemple pour les refuges en montagne), elle fournit une méthode qui permet de les calculer.
Tout évaluer, sinon c'est un peu de la triche !
Nous avons recensé tous les facteurs d’émissions du cycle de vie du séjour :
Mobilité :
- Le transport des vacanciers (avant et après le séjour), dont les derniers kilomètres jusqu’au lieu de rendez-vous en faisant l’hypothèse d’un départ de Paris.
- Les transferts liés aux activités sportives pendant le séjour, incluant le portage des bagages, le ravitaillement et la logistique du matériel sportif s’il y en a.
Hébergement (en dur, en refuge, sous toile, en voilier).
Restauration (un repas UCPA, un repas “fait-maison”, un repas végétarien).
Auquel nous ajoutons, comme pour un “vacancier moyen”, à partir des données ADEME du tourisme en France de 2021 :
- Autres émissions de C02* : achat sur place, activités d’opérateurs de tourisme, infrastructures et matériels sportifs, de loisirs et culture, eau et déchets (dont la construction des infrastructures dédiées).
Je pose 2, je retiens 1 :
Une fois la somme de l’ensemble des émissions faite (nombre de kilomètres en TGV multiplié par le facteur d’émission + nombre de repas multiplié par le facteur d’émission etc.), pour chaque séjour, nous obtenons deux informations complémentaires :
- Un total carbone : quantité de kg de CO2 par personne.
- Une moyenne de carbone par nuit et par personne qui mesure l’intensité avec laquelle nous émettons du carbone.
Nous comparons l’intensité à celle du français moyen : 2 fois moins ou pas ? Est-ce qu’on peut tout de suite améliorer les choses ? Si le séjour ne répond pas aux 2 critères, il n’entre pas dans la gamme “Bas-carbone”.
CALCUL DE L'ÉMISSION C02
Notre séjour “Bas-Carbone” : GR 738 l'intégrale au cœur de Belledonne.
Voici le détail des émissions d’équivalent CO2 par personne par nuit, en cumulant toutes les sources d’émissions pour 14 jours/13 nuits de randonnées inoubliables pour franchir les 127 km de paysages exceptionnels de la Haute traversée de Belledonne :
Mobilité :
- Transport : 0,6 kg d'éq CO2
- Transfert : 0,1 kg d'éq CO2
- Hébergement : 3,8 kg d'éq CO2
Restauration : 4,6 kg d'éq CO2
Autres émissions de CO2 : 1 kg d'éq CO2
Total du séjour par nuit et par personne : 10,1 kg d'éq CO2
Total du séjour pour 14 jours/13 nuits : 130,8 kg d'éq CO2
Et par rapport aux vacances d’un français en métropole ?
L’ADEME nous fournit les données : 42,4 kg d'éq CO2 par nuit et par personne.
Le séjour “GR 738 l'intégrale au cœur de Belledonne” émet 10,1Kg/nuit (soit 130.8kg /13 nuits) de CO2 contre 42.4 kg/nuit (soit 551.2 Kg /séjour) pour un séjour en France : autant vous dire que c’est un beau séjour bas-carbone !
AXES DE PROGRÈS
Plusieurs séjours pressentis “Bas-carbone” ont été écartés.
Très souvent, ce sont les transports pendant le séjour qui ont posé problème : une itinérance en étoile, où on se déplace chaque jour vers un spot différent (pour faire de l’escalade par exemple), avec ne serait-ce que 20 km de minibus à moteur thermique ne tient pas la promesse (même en venant en train, même en mangeant 100% de protéines végétales).
Progresser sur les moyens de mobilité douce et décarbonée est un de nos axes prioritaires pour vous offrir encore plus de voyages “Bas-carbone” à l’avenir.
Sur la restauration, nous savons que lorsque les vacanciers cuisinent librement sous les conseils du guide ou du chef de bord, en réduisant la consommation de viande par exemple, cela permet de réduire de façon significative les émissions de CO2 d’un séjour.
Nous allons donc inclure nos guides accompagnateurs et nos prestataires (comme les gîtes ou refuge avec qui nous travaillons) dans notre démarche pour qu’ils soient prescripteurs de l’éco-tourisme, y compris sur l’aspect restauration.