Dans ce tutoriel, nous allons apprendre à reconnaître les différentes zones du snowpark.

Avant de se lancer sur un module, une box ou un rail, nous allons réaliser une reconnaissance du snowpark.


En premier lieu, le temps : faites attention à la neige. Selon les mois de la saison, elle sera dure ou douce. Elle influencera la qualité de vos appuis et votre vitesse. Par jour blanc ou s’il y a eu des chutes de neige, la visibilité est réduite et les perceptions et les repères sont altérés.


L’idéal est évidemment le beau temps, sans vent. La pente globale ne doit pas être raide ou en devers. Un devers vous éloigne de la trajectoire et trop de pente fragilisera votre préparation : la prise d’élan est raccourcie et la vitesse augmente. La répartition des modules est souvent définie par secteur et par niveau. Il apparaît comme une logique de lignes ou de couloirs dans laquelle vous devez circuler sans traverser ni couper les trajectoires. Les points d’arrêts sont au départ ou sur les côtés et il faut veiller à bien dégager les prises d’élans, les réceptions, ainsi que les prises d’élan de chaque module.


La signalétique doit vous guider dans vos choix. Vous trouverez des indications à l’entrée des snowparks sous forme de banderoles ou de panneaux de couleurs comparables au balisage des pistes. Ils matérialisent les points de départ et définissent la difficulté de chaque module, par exemple vert, bleu, rouge et noir. Les formes doivent vous aider à être équilibré.

Les paramètres à observer sont :

  • Une prise d’élan qui doit être longue, en pente faible et sans devers
  • Une transition progressive
  • Un kick suffisamment large, peu raide et peu élevé au-dessus de la table
  • Un degré d’inclinaison du kick équivalent à celui de la pente de réception
  • La longueur de la table comprise entre 1 et 4 mètres
  • Un zone arrondie
  • Une réception longue dont seule la première moitié servira d’aire d’atterrissage


Et pour l’ensemble des zones, vous devez vérifier qu’il y a peu d’usure, de traces ou de marquage de la neige. Le cumul des passages dégrade le revêtement, ce qui aura des conséquences sur votre équilibre. Pour profiter des surfaces lisses et du travail effectué par les machines et les shapers, la pratique du freestyle en snowpark est généralement plus confortable lors des premières heures qui suivent son ouverture. Enfin, si vous estimez que l’une des zones est mal réalisée : abimée, trop raide ou en devers, n’hésitez pas à renoncer !


Un article de Robin Ledieu