Publié le 24-03-18

Dans ce nouveau tuto trail, nous allons voir comment gérer son effort en montée.

La gestion de la montée va dépendre de plusieurs choses : sa forme physique, la distance et le dénivelé à parcourir.


On n’aborde pas un kilomètre vertical de la même façon qu’un ultra-trail !


Le premier conseil, c’est d'alterner la course et la marche rapide pour s’économiser. Quand la pente le permet, essayez de toujours relancer. Cela évite d’entrer dans un rythme trop lent, duquel il sera parfois difficile de sortir une fois la montée terminée.


Le fait de relancer à également un effet positif sur le mental.


Cela vous montre que vous n’êtes pas si mal et que vous êtes encore capable de courir.


Pendant les phases de marche rapide, alternez entre les attaques par le talon et par les avant-pieds pour solliciter différentes chaînes musculaires et en reposer d’autres.


Utilisez le terrain pour vous faire des cales sous les talons ou trouvez des zones un peu plus plates.


Vous pouvez aussi essayer de marcher en trois quarts face à la pente.


Dans ce cas, vous aurez les talons au même niveau que vos pointes et cela soulagera vos mollets.


Faites un maximum de petits pas et essayez d’avoir un maximum de cadence, surtout si vous essayez de courir.


Lors du passage d’un obstacle, soyez créatif.


Le but est de ne pas faire de trop grands pas et d’utiliser un maximum le terrain.


Les coureurs experts qui possèdent un bon passé de techniques sur l’avant-pied peuvent essayer de courir sur de très longues portions en utilisant l’élasticité gratuite. C’est le rebond musculaire naturel qui est perçu à une fréquence de 180 pas par minute.


Pour les autres, il est plutôt conseillé de marcher quand il y a de la pente. Sinon, vos mollets risquent de ne pas le supporter !



Un article de Camille Verrier