Publié le 09-07-16

La pratique du rafting est encadrée par un moniteur qui doit assurer la sécurité du groupe. Néanmoins, quelques règles sont à observer pour profiter pleinement d’une super session !


Règle de sécurité N°1 : rester à l'écoute des commandes d'action


Le rafting ne comprend pas de pratique hors encadrement : si le raft est conduit par un moniteur, il doit aussi organiser la sécurité du groupe en parallèle de la vision de la descente de la rivière. Donc sur n'importe quel cours d'eau, ces consignes sont à suivre avec rigueur.


Pour cela, le moniteur va, avant d’aller sur l’eau, se mettre d'accord avec son équipage sur un vocabulaire visant la bonne action.


L'idée est de pouvoir obtenir la réaction immédiate.


Pour chaque commande, le moniteur explique à quelles actions elle correspond :

- Position sécurité : avec la pagaie verticale et l’équipage assis au fond (pour éviter d’être éjecté en cas de choc par exemple)

- Pour que chacun rame dans le même sens, afin de garder une vitesse positive, c'est-à-dire qui aille dans le sens du courant

- Pour indiquer quoi faire si quelqu’un tombe à l’eau (récupération via la pagaie)

Règle de sécurité N°2 : travailler les calages


Le calage de départ doit être bien travaillé. Il comprend :

- Comment bien se tenir dans le bateau

- Comment positionner ses pieds pour bien tenir dans le bateau


Selon les endroits, les calages seront différents et c’est aussi ce travail qu'il est important de mener en amont de la pratique.

C'est ce qui va permettre, en préventif, d'éviter que quelqu'un ne tombe à l'eau.


Techniquement, au-delà des commandes du moniteur, les réactions à avoir en cas d’urgence sont transmises en amont, avec la mention que chacun est responsable des autres.


Les clubs font aussi passer des niveaux sportifs de manœuvre de sécurité. Ceux-ci permettent d'évaluer et d'anticiper la capacité à intervenir pour aller chercher quelqu’un ou en cas de crue. C’est toujours le moniteur, autrement dit le barreur, qui va gérer ces aspects.


Règle de sécurité N°3 : utiliser un équipement adapté


L’équipement doit répondre à des normes européennes spécifiques, différentes de

celles du kayak car le raft est considéré comme une embarcation d'où l’on peut être facilement éjecté :

- Les gilets ont une flottabilité plus importante car ils ont plus de surface et ils doivent être adaptés à la taille de la personne.

- Un casque en cas de chute est également plébiscité, et de manière générale, pour vous protéger des différents chocs ou des branches d’arbres.


Les chaussures fermées sont obligatoires pour pratiquer en eau vive. Il faut donc vous équiper de baskets (évitez les petites tennis trop fines) avec une semelle qui puisse protéger la plante des pieds en sortie de rivière et dans les milieux escarpés.


Côté tenue, l’activité sportive est liée au froid donc il est plus pertinent d’employer des matières synthétiques qui ne se chargeront pas en eau et qui pourront sécher rapidement.


Seront plébiscitées : des tenues en néoprène avec une combinaison près du corps tenant chaud, couvrant les jambes et le tronc.


Investissez dans du lycra ou des polaires synthétiques.


Pour vous couvrir, vous pouvez prendre un K-way en plus mais pour une pratique dans de bonnes conditions, ces éléments sont généralement inclus dans les prestations.

Règles de sécurité complémentaires : météo, autorisations, parcours, timing...


Si vous effectuez du rafting en dehors d’un centre avec un barreur certifié, il convient de vérifier les autorisations et les heures de lâchers d’eau des barrages.


Se renseigner sur la météo, comme tout autre sport d’eau vive, est primordial : les orages et le vent peuvent être dangereux.


Globalement, il faut s’assurer que votre niveau et celui de vos coéquipiers est en adéquation avec la classe de la rivière pour y naviguer en toute sécurité et éviter tout écueil.


Enfin, il faut savoir respecter une distance convenable avec les autres nageurs et les autres embarcations. En effet, il est délicat d’anticiper tous leurs déplacements, notamment car les styles de navigation divergent selon l'embarcation.


Un article de Stéphane Rénahy