Publié le 27-02-18

Le splitboard est une petite révolution dans le monde du snowboard : cette planche, qui s’ouvre en deux, permet enfin aux snowboarders de goûter aux joies de la randonnée !


Pour s’éloigner des itinéraires hors-piste les plus fréquentés, les snowboarders n’avaient jusqu’ici qu’une seule solution : grimper en raquettes, la board sur le dos. Plus de jaloux ! Désormais, le splitboard se met en quatre pour offrir aux riders de véritables skis d’approche pour la montée et de grosses sensations à la descente ! C’est l’outil idéal pour aller poser sa trace là où personne n’est encore allé.


Splitboard : de la randonnée en snowboard


Inventé par Nitro à la fin des années 80, le splitboard est tombé aux oubliettes pendant près de 20 ans. Certains snowboarders avides de grands espaces, comme Xavier de Le Rue ou Jeremy Jones, l’ont remis au goût du jour récemment.


Désormais, presque toutes les marques de snowboard proposent au moins un splitboard dans leur gamme, et cette discipline est devenue ultra tendance !


Un splitboard, comment ça marche ?


Pour monter, on sépare les deux parties de la planche, puis on les inverse : on obtient ainsi des « skis » larges, sur lesquels on colle des peaux de phoques. Les fixations se tournent, on chausse et c’est parti pour la grimpette !


Pour descendre, on enlève les peaux, on assemble le board avec ses clips, on remet les fixations et on envoie de grandes courbes dans la neige fraîche ! Pas d’inquiétude, une fois remontée, le board ne risque pas de s’ouvrir !

 

Il est aussi performant qu’une planche de freeride !


Le splitboard n’a pas à rougir de la comparaison avec le ski de randonnée. Certes, c’est un peu plus lourd que du matériel de ski de rando et parfois moins pratique sur certains terrains, mais cela reste très agréable et permet de rider des itinéraires semblables. Vous goûterez vite à la saveur particulière d’un gros run bien mérité, si différente de celle d’un hors-piste classique !


Comment se mettre au splitboard ?



En étant bon snowboardeur, on peut profiter immédiatement des avantages du splitboard car l’apprentissage est rapide. Il faut commencer progressivement et selon sa condition physique. La saison idéale pour débuter est le printemps, grâce à des conditions de neige moins exigeantes.


En marchant une petite heure, on peut déjà accéder à de jolies pentes sauvages, peu fréquentées. Peu à peu, vous serez plus à l’aise avec le matériel, la technique (les conversions, la gestion des dévers et des qualités de neige) et vous serez plus endurant. Vous pourrez donc être de plus en plus ambitieux sur la longueur et la difficulté des itinéraires. Rappelez-vous toujours que lorsque l’on pratique le splitboard, on évolue hors piste :

Il faut donc partir bien équipé, connaître les itinéraires et les règles de bonne conduite en hors-piste.


Etre encadré par un professionnel est fortement conseillé, pour des questions de sécurité mais aussi de plaisir : il saura choisir des itinéraires adaptés à votre niveau et aux conditions de neige du moment, tout en vous procurant des conseils efficaces tout au long du séjour.


Un article de Lionel Lavantes